Assemblée Générale de l’Association internationale des maires francophones - AIMF à Tunis, un 2me rendez-vous à Tunis, après 2015.
L’assemblée générale de l’AIMF s’est tenue à Tunis ces 9 et 10 décembre, pour la deuxième fois en cinq ans. C’est dire non seulement l’attachement de l’association (300 villes et associations de villes membres issues de 54 Etats) à la capitale tunisienne, mais aussi sa volonté de contribuer aux préparatifs du prochain Sommet de la Francophonie, par le thème de la conférence inaugurale autour du thème de la Ville francophone numérique. Malgré le contexte de pandémie, l’AG s’est tenue en présence des maires de Paris et de Tunis, du chef de gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, d’officiels français, du Maghreb et en présence de nombreux participants d’Afrique subsaharienne. Le ministre-président wallon Elio di Rupo y est intervenu en visioconférence sur les enjeux du numérique dans la gouvernance des villes en Wallonie.
L’AG s’est penchée sur un premier bilan du fonds de riposte des villes à la crise Covid 19. La Wallonie y contribue en soutenant divers projets dans 6 pays et notamment au bénéfice du centre de santé municipal de Tunis et de son action décentralisée. La présidente de l’AIMF, Anne Hidalgo, a souligné la complémentarité de la coopération des villes avec celle des Etats, l’action locale portant sur des projets à effets concrets dans des domaines aussi variés que l’éducation, l’environnement et changement climatique ou encore la participation des femmes à la vie publique. Le chef de gouvernement Mechichi a rappelé les enjeux de la solidarité et l’évolution de la coopération décentralisée dans le contexte tunisien.
La maire de Tunis, Souad Abderrahim, a été élue vice-présidente de l’AIMF.
Présent à Tunis en tant que membre du Bureau de l’AIMF, Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, rappelait l’expérience numérique de sa ville ainsi que l’action conjointe nouvelle entre l’AIMF, Namur et Tunis concernant la gestion de données municipales en valorisation du patrimoine matériel et immatériel, dans un contexte d’innovation et favor ble à l’émergence de start-ups.
Enfin, deux jeunes femmes ont été sacrées « Femmes francophones 2020 » : Aude Nyadanu pour son projet de mobilisation citoyenne en milieu hospitalier, « Lowpital », en Ile de France et Marie du Chastel à Namur, commissaire du KIKK festival de Namur et initiatrice de l’AfricaKIKK dont de prochaines éditions se tisseront avec les créateurs numériques de Tunis.