La création contemporaine tunisienne constituait le fil rouge de cette édition de Francophonie métissée à la faveur de laquelle la question des « alternatives » a constitué un des points d’horizon. FFM a accueilli un set de DEENA ABDELWAHED considérée par le magazine TRAX comme «l’une des plus prometteuses représentantes de la scène alternative du Maghreb ».
Cette édition s’est tenue dans le cadre de l'initiative portée par Wallonie-Bruxelles International et la Délégation Wallonie-Bruxelles à Tunis: «Tunisie en mouvements» - du 24 septembre au 6 octobre avec plus de 10 séances agrégeant une sélection de films en provenance de onze pays du globe et un focus dédié à la création cinématographique contemporaine tunisienne composé de court-métrages et de l’envoûtant long métrage «Sortilège (Tlamess)» d’Ala Eddine Slim découvert l’an dernier à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes. Des vidéos signées d’Ïsmaïl Bahri dont le travail a été présenté notamment au Mac VAL, au Jeu de Paume, au British Film Institute (Londres)… de Younes Ben Slimane, présenté entre autres au festival de Locarno, étaient au programme.. Une installation signée par Haythem Zakaria - artiste transdisciplinaire tunisien basé à Paris dont la démarche s’inspire de la cosmogonie et la spiritualité était également à découvrir. Célébrant les 15 ans du Prix Senghor, FFM proposait aussi un panorama de la littérature tunisienne à l’heure où, plus que jamais, la fiction s’affirme comme une source paradigmatique de savoir originale et indispensable.