Rencontre avec la ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Akissa Bahri
Les défis ne manquent pas pour deux grands secteurs de compétence essentiels à la Tunisie, face au changement climatique qui menace avec acuité le pays par la raréfaction et dégradation de ses ressources naturelles. La ministre Bahri et son ministère représentent un partenariat important de la programmation de coopération bilatérale 2019 – 23. De surcroît, aux 5 projets dans le secteur de l’eau avec son ministère et d’autres partenaires scientifiques tunisiens et de Wallonie-Bruxelles, le jumelage (cf infra) avec la Société wallonne des eaux (SWDE) en matière de renforcement de capacité et de mise en œuvre du code des eaux y vient compléter, sur fonds de l’UE, une coopération sectorielle à vocation structurante.
Un autre projet structurant se développe en matière d’agriculture biologique, un atout déjà présent et à renforcer pour la Tunisie. Inscrit dans la coopération de Wallonie–Bruxelles depuis 2016, le double objectif porté en agriculture biologique et écotourisme (BioTed) se voit renforcé en 2020 par une opération de conversion de créance que détient la Belgique fédérale sur la Tunisie. Nouveaux métiers de l’eau et nouvelles approches holistiques dans ces secteurs vitaux pour la Tunisie sont également inscrits parmi les enjeux de la coopération internationale, notamment en matière d’applications concrètes pour les collectivités locales. Il s’agit aussi d’objectifs déjà visés par les différentes coopérations scientifiques mobilisées et participations citoyennes.